lundi 7 avril 2014

Non au Chèque Déjeuner électronique !

Depuis  mercredi 2 avril, notre carnet de Chèques Déjeuner est en danger. Même si les titres papiers sont encore valables, un décret permet aux employeurs de proposer à leurs salariés de le remplacer par une carte électronique. Le prétexte avancé : réduire la charge administrative de l'employeur et diminuer les risques de perte et de vol pour les agents.

Heureusement, ce changement n’est pas une obligation, car il déboucherait sur une surveillance plus stricte des règles d'utilisation.

Il sera par exemple impossible de l'utiliser le dimanche, de débourser plus de 19 euros par repas ou de bénéficier d’une certaine tolérance de la part de supermarchés et autres commerces de bouche.

NON à cette manœuvre ! Elle réduirait une fois de plus le pouvoir d’achat des salariés  qui, face à ces nouvelles contraintes, risqueraient de demander moins de chèques déjeuner !

En conséquence, vos représentants Force Ouvrière des Territoriaux des Alpes-Maritimes s’opposeront, comme d’habitude, à un système qui vous serait défavorable.

 

PLUTOT QUE LA RESIGNATION, CHOISISSEZ L’ACTION !

ELECTIONS PROFESSIONNELLES 2014 :

VOTEZ POUR LES LISTES FORCE OUVRIERE


mercredi 2 avril 2014

Intervention du Président de la République : première réaction

Tirant les conséquences du résultat des élections municipales, le Président de la République a annoncé dans une allocution télévisée le 31 mars 2014 un remaniement ministériel. Il a présenté les grands axes de la politique du nouveau gouvernement conduit par Manuel VALLS.
Le Président de la République fait le choix de maintenir l’austérité découlant du Traité budgétaire européen qu’il a ratifié au printemps 2012.
Ainsi, il confirme les 50 milliards «d’économies budgétaires» le «pacte de responsabilité» et annonce un «pacte de solidarité» pour plus de «justice sociale».
Avec ce nouveau pacte, le Président de la république fait le choix de la «baisse des cotisations payées par les salariés» pour «le pouvoir d’achat». Autrement dit, au lieu d’augmenter les salaires pour améliorer le pouvoir d’achat, il propose moins de protection sociale. Telle est sa conception de la justice sociale : stupéfiant !
Dans les faits, cela conduira à baisser les recettes de la sécurité sociale, aggravant ainsi ses difficultés de financement. Cela pose la question de la crédibilité de l’annonce visant à placer «la santé comme une priorité», alors que les hôpitaux publics sont confrontés à un manque criant de moyens (400 millions d’euros de déficits pour la seule année 2013, dixit la Fédération Hospitalière de France).
Il poursuit la «réforme de l’organisation des territoires» confirmant ainsi la décentralisation, la mise en place des métropoles et le démantèlement des collectivités territoriales. La remise en cause de l’égalité républicaine et la réduction de l’accès aux services publics vont ainsi s’aggraver.
Le Groupement Départemental FO des territoriaux des Alpes-Maritimes ne saurait souscrire à de telles orientations et s’inquiète de l’avenir des services publics et de ces personnels. Plus que jamais, la GD FO 06 des territoriaux réaffirme ses revendications en toute indépendance et sur un strict terrain syndical :
  • Pour l’augmentation générale des salaires dans le public comme dans le privé ;
  • Pour l’arrêt des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires ;
  • Pour la préservation de la sécurité sociale ;
  • Pour un service public républicain.
Cela suppose de rompre avec le «pacte de responsabilité», avec l’austérité.

Notre fédération l’exprimera aux différents nouveaux Ministres dès leur installation et, si elle n’était pas entendue, prendra toutes ses responsabilités comme elle l’a fait le 18 mars en appelant à la grève interprofessionnelle.

PLUTOT QUE LA RESIGNATION, CHOISISSEZ L’ACTION !
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jeudi 20 mars 2014

Calcul de la GIPA au titre de 2014 (arrêté du 03/03/14)

Le Journal officiel du 12 mars 2014, publie l’arrêté du 3 mars 2013. Cet arrêté fixe les éléments à prendre en compte pour le calcul de l’Indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) au titre de l’année 2014.
Rappel : ce dispositif de garantie individuelle du pouvoir d'achat (GIPA) a été mis en place par le décret du 6 juin 2008 modifié. Le décret 2014-33 du 14 janvier 2014, l’a reconduit cette année. La GIPA s'applique aux fonctionnaires des trois fonctions publiques. Certains agents non titulaires employés de manière continue sont également concernés.
Cette indemnité est censée compenser une perte de pouvoir d'achat sur une période de référence de 4 ans. Face à ce dispositif, FO revendique l’augmentation de 8% de la valeur du point d’indice et l’attribution de 50 points indiciaires pour tous les échelons.

Le versement de la GIPA en 2014, prendra en considération la période de référence fixée du 31 décembre 2009 au 31 décembre 2013 :
  • Taux de l’inflation : + 6,3% ;
  • Valeur moyenne du point en 2009 : 55,0260 euros ;
  • Valeur moyenne du point en 2013 : 55,5635 euros.
En outre, en 2014, la GIPA ne pourra être versée qu’aux agents des catégories A (détenant un grade dont l’indice sommital est inférieur ou égal à la hors échelle B), B et C qui ont atteint depuis quatre ans l’indice le plus élevé de leur corps ou cadre d’emplois, ou l’indice le plus élevé du premier grade ou d’un grade intermédiaire de leur corps ou cadre d’emplois, pour la période du 31 décembre 2009 au 31 décembre 2013.
Comment se calcule la GIPA ? La formule du mécanisme est la suivante :
GIPA = (Traitement Indiciaire Brut -TBI- de l’année de début de la période de référence (2009) x (1 + inflation) – (Traitement Indiciaire Brut de l’année de fin de la période de référence (2013)

GIPA 2014 = (Indice Majoré au 31/12/2009 x 55,026 0) x (1+0,063) – (Indice Majoré au 31/12/2013 x 55,563 5)

L’inflation prise en compte pour le calcul est l’inflation moyenne sur la période de référence exprimée en pourcentage.  
Le TIB de l’année pris en compte correspond à l’indice majoré détenu au 31 décembre de chacune des deux années bornant la période de référence, multiplié par la valeur de la moyenne annuelle du point pour chacune de ces deux années.

lundi 3 mars 2014


L’indépendance syndicale pour les revendications



Depuis   quelques   semaines,   dans   le   cadre   de   la   campagne   politique   des   élections   municipales,   la   fédération   FO   des   personnels   des   services   publics   et   des   services   de   santé   déplore   la   multiplication   d’articles   de   presse,   interviews,   émissions   TV   ou   radio   à   l’échelon   local   (voire   national)   tentant   de   remettre   en   cause   l’indépendance   de   ses   syndicats   et   de   ses   responsables.   La   fédération   condamne   ces   faits,   soutient   ses   structures   et   ses militants.   Elle   les   invite   à   la   plus   grande   vigilance.   Nous   n’acceptons   pas   ces   tentatives   d’instrumentalisation   de   notre   organisation   et   de   ses   militants   (d’où   qu’elles   viennent   !),   à   l’occasion   de   la   campagne   des   municipales.   Elles   s’apparentent   à   une   volonté   d’intégration   du   syndicat.   C’est   du   reste,   une   des   raisons   qui   amène   FO   à   contester   le   pacte   de   responsabilité.   La   fédération   et   ses   structures   réaffirment   qu’elles   ne   donneront   aucune   consigne   de   vote   pour   ces   élections   municipales   comme   pour   tout   autre   scrutin   politique.   Notre   indépendance,   qui   en   gêne   plus   d’un,   nous   permet   de   conserver   notre   liberté   de   comportement.   Aussi,   même   pendant   la   campagne   des   municipales,   FO   ne   taira   pas   ses   revendications.   D’autant   que   la   politique   d’austérité   mise   en   œuvre   par   le   gouvernement   s’attaque   durement   aux   salariés,   à   leurs   droits   collectifs   et   aux   acquis   sociaux.   Cela   se   traduit   notamment   par   :
-          le   recul   du   pouvoir   d’achat,   la   prolongation   du   gel   des   rémunérations   dans   la   fonction   publique   commencé   en   2010,   l’absence   de   coup   de   pouce   au   SMIC,   etc.,
-          la   suppression   de   postes   par   milliers   dans   la   fonction   publique,   la   multiplication   des   plans   sociaux   dans   le   privé,   l’augmentation   du   chômage,
-          la   remise   en   cause   du   service   public   républicain   notamment   par   la   loi   HPST,   la   modernisation   de   l’action   publique   et   l’affirmation   des   métropoles   (loi   du   19   décembre   2013)   qui   prolonge   la   RGPP,   la   baisse   drastique   des   finances   publiques,   la   réforme   des   rythmes   scolaires,   etc.
-          la   remise   en   cause   des   retraites   et   de   la   protection   sociale   collective   par,   dans   un   premier   temps,   la   remise   en   cause   de   la   branche   famille.
Avec   la   confédération   FO,   la   fédération   condamne   fermement   cette   politique   d’austérité.   Elle   s’inscrit   pleinement   dans   l’appel   des   salariés,   fonctionnaires   et   agents   publics   à   la   grève   interprofessionnelle   du   18   mars   2014.   Avec   les   salariés,   fonctionnaires   et   agents   publics,   les   syndicats   de   la   fédération   réaffirmeront   leurs   revendications   :
-         pour   l’augmentation   des   salaires   et   notamment   la   revalorisation   de   la   valeur   du   point   d’indice   dans   la   fonction   publique,
-         contre   le   chômage   et   pour   l’emploi   notamment   par   l’arrêt   des   suppressions   de   postes   et   les   créations   nécessaires   dans   le   secteur   public,
-          pour   la   défense   du   statut   et   des   conventions   collectives   nationales,
-          pour   la   consolidation   de   la   sécurité   sociale,
-          pour   le   service   public   républicain.

mercredi 12 février 2014

Un nouveau Syndicat Force Ouvrière pour les Territoriaux de la Communauté d'Agglomération du Pays de Grasse

Le Syndicat Force Ouvrière des Personnels Territoriaux de la Communauté d'Agglomération du Pays de Grasse a été créé le jeudi 23 janvier 2014, suite à la fusion de la Communauté de Communes des Terres de Siagne avec la Communauté de Communes  des Monts–d’Azur et de la Communauté d’Agglomération du Pôle Azur Provence.
Ce n’est donc pas une complète création puisqu’une grande partie de son bureau est composé de l’ancien bureau du Syndicat Général Force Ouvrière des Personnels Territoriaux de la Communauté de Communes des Terres de Siagne (CCTS) et des communes de Saint-Vallier-de-Thiey, Peymeinade, Cabris, Le Tignet, Saint-Cézaire-sur-Siagne et Spéracèdes qui avait été créé en mars 2012. Il est composé de Marylin Olive en tant que Secrétaire général, Frank Ribal, secrétaire général-adjoint et Bernard Pallez, trésorier général.
Ce syndicat permet à tous les salariés de la Communauté d'Agglomération du Pays de Grasse, quels que soient leurs modes de recrutement et positions administratives, d’adhérer à un syndicat qui, avec le soutien du Groupement Départemental FO 06, défend les intérêts individuels des agents, mais aussi appréhende des problématiques plus générales liés à l’intercommunalité, les déplacements entre les communes, l’annualisation du temps de travail, les non-titularisations, etc.
Bienvenue au Syndicat Force Ouvrière des Personnels Territoriaux de la Communauté d'Agglomération du Pays de Grasse au sein de notre organisation syndicale libre et indépendante. En attendant que ce syndicat dispose de ses propres locaux et moyens de communication, s’adresser provisoirement au Groupement Départemental FO - Services Publics (fo.territoriaux06@gmail.com - Tél. : 04 93 42 16 89 ou 06 62 46 60 99).