Comme Force Ouvrière ne cesse de le répéter depuis plusieurs mois, «la réforme» des retraites, comme la réduction des dépenses publiques, s’inscrivent prioritairement comme devant répondre aux attentes des marchés financiers.
C’est ce que vient de confirmer le Président de la République.
C’est aussi la confirmation d’une politique de rigueur ou d’austérité.
Ce sont les valeurs républicaines qui sont ainsi remises en cause et ce que l’on appelle la République sociale.
Alors qu’avec la crise les inégalités se développent ainsi que l’endettement public, les seules pistes proposées sont des réductions de droit pour les salariés ou les usagers du service public.
Ces orientations sont confirmées par l’absence de réforme fiscale ou de réorientation au niveau européen.
S’agissant des retraites, le Président de la République confirme l’inflexibilité sur l’essentiel du projet gouvernemental. C’est la raison pour laquelle si l’on veut une réforme respectueuse des droits des salariés, il faut d’abord obtenir le retrait du projet actuel.
C’est ce que revendique Force Ouvrière, ce qu’elle expliquera dans les semaines à venir et ce que les salariés revendiqueront le 7 septembre 2010.
Communiqué de la confédération du travail Force Ouvrière
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