La réforme des
rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers,
fait apparaître de grandes difficultés. En faisant glisser les missions
d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes, elle crée de graves
inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre
scolaire et périscolaire (locaux, activités, …).
Elle va à l’encontre de
l’intérêt des enfants et de celui de l’ensemble des acteurs concernés.
Cette réforme bâclée
a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et de leurs
organisations syndicales, elle a été imposée sans les moyens d’encadrement
nécessaires.
C’est un échec pour
Vincent Peillon et ceux qui l’ont soutenu, le ministre doit en tirer les
conséquences et retirer son décret.
Les organisations syndicales, Fédération
des Services Publics FNEC‐FP- Force Ouvrière, Fédération SPS ‐ Force Ouvrière, CGT, CGT Educ’action, SUD ‐ Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales, la
FAEN, réunies en interfédérale le 22 octobre 2013, appellent l'ensemble des
personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités
territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques
territoriaux et ATSEM, à faire grève le jeudi 14 novembre 2013, pour obtenir la suspension
immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les
rythmes scolaires.
Le Ministre Peillon
est de plus en plus isolé et sa réforme ne tient plus qu’à un fil.
La mobilisation de
tous, dans l’unité la plus large, peut nous permettre de gagner !
Rassemblement le
jeudi 14 novembre 2013 à 10h à Nice (place Garibaldi)
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