Le 14 novembre,
la FNEC-FP-FO, la Fédération SPS-FO, la Fédération des Services Publics CGT, la
CGT Educ’action, la Fédération SUD Éducation, la Fédération SUD Collectivités
Territoriales et la FAEN ont appelé à la grève nationale pour obtenir la
suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret
sur les rythmes scolaires et pour une autre réforme. Les enseignants et les agents
et les fonctionnaires territoriaux étaient en grève et ont manifesté
massivement.
Pour toute
réponse, Vincent Peillon prétend d’une part annualiser les obligations de
services des enseignants du primaire assurant des fonctions de remplacement ou
exerçant sur des postes fractionnés et d’autre part élargir l’abaissement des
taux d’encadrement à l’ensemble des activités extra scolaires.
Les personnels
et les élèves devraient donc faire les frais de la réforme.
La réforme des
rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers,
fait apparaître de grandes difficultés. Déjà de nombreuses communes annoncent
leur refus de la mettre en place en 2014.
En faisant
glisser les missions d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes,
elle crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une
confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).
Elle va à
l’encontre de l’intérêt des enfants et de celui de l’ensemble des acteurs
concernés.
Cette réforme
bâclée a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et de
leurs organisations syndicales, elle a été imposée sans les moyens
d’encadrement nécessaires.
C’est un échec
pour Vincent Peillon et ceux qui le soutiennent encore, le ministre doit en
tirer les conséquences et retirer son décret.
A
l’intersyndicale du 20 novembre, au siège du SNUipp-FSU, les organisations FNEC-FP-FO,
Fédération SPS-FO, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, SUD-Éducation,
Fédération SUD Collectivités Territoriales ont pris acte positivement de la
proposition du SNUipp d’appeler les enseignants du 1er degré à la
grève sur une plate-forme qui revendique notamment la suspension de la réforme
des rythmes.
Le ministre ne peut se prévaloir d’aucun consensus, il
doit répondre au personnel, il doit répondre à la grève.
Pour l’unité
d’action de l’ensemble des personnels concernés, les organisations syndicales, FNEC-FP-FO,
Fédération SPS-FO, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, SUD-Éducation,
Fédération SUD Collectivités Territoriales, réunies en interfédérale le 21
novembre 2013, appellent l'ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les
personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs
territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, adjoints
techniques … à faire grève le jeudi 5 décembre 2013, pour obtenir la
suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du
décret sur les rythmes scolaires.
Nos
organisations appellent leurs instances locales et départementales à se réunir
en intersyndicales et en assemblées générales avec les personnels, dans le
cadre unitaire le plus large possible, pour assurer le succès de la grève du 5
décembre et des suites à donner à cette lutte pour imposer une autre réforme.
Les organisations syndicales se réuniront à la suite du 5
décembre dans l’unité la plus large possible pour faire le point sur la
poursuite du mouvement pour faire aboutir ces revendications.